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Il flotte comme un air de nostalgie.
Mille gens, éloignés des rivages
de la paysannerie de montagne
par la dérive des générations,
ont fait le pèlerinage vers
la terre des ancêtres.
Comme eux, je me prends
à rêver de mon grand-père,
"Maurice aux Zombets", armailli
de son état d'âme.
J'éprouve l'étrange sentiment d'être
à la fois d'ici et d'ailleurs.
Par quelques images je vous dis aujourd'hui comme
est beau le trésor
fondu au soleil du temps et que
seuls quelques privilégiés vivent
encore.
Verte Gruyère, je te dédie
mon regret du temps perdu ...
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